LES MEDECINS DU FIUMORBU SATISFAITS DE LEUR
LES MEDECINS DU FIUMORBU SATISFAITS DE LEUR RENCONTRE AVEC LE PREFET
Ayant
dénoncé publiquement le manque de matériel adapté à leur missions
d'urgences, les médecins de la microrégion du Fiumorbu ont été reçus
hier matin à Bastia par le préfet de Haute-Corse, Hervé Bouchaert, et
son directeur de cabinet, Bernard Musset. (Lire corse matin du 3
Janvier).
Cette réunion de travail et de concertation avait été
organisée par François Tiberi, conseiller général et maire de
Ventiseri, et Jacky Bartoli, maire d'Isolaccio-di-Fiumorbu.
Les
représentants des médecins du Fiumorbu, les Drs Rocchi et Benedetti,
ont pu évoquer à cette occasion tous les problemes qu'ils rencontrent
au quotidien et qui les empêchent d'assurer de la meilleure des
manières leur tâche médicale au service d'une population rurale qui
compte plus de 14000 âmes.
Fortement soutenus par les élus précités, les médecins se sont déclarés « satisfaits » de cette rencontre avec les autorités. « Le préfet a en effet reconnu la légitimité de nos revendications et de nos doléances, a précisé le Dr Rocchi à la sortie de la réunion. Il
a également pris en compte la difficulté de notre travail dans les
conditions actuelles et nous a félicités pour notre éfficacité. »
En
présence de Mme Vincent, directrice-adjointe de l'hôpital de
Bastia-Falconaja, et de M.Meria (Direction départementale des actions
sanitaires et sociales de la Haute-Corse), les médecins du Fiumorbu ont
abordé sans faux-fuyants toutes les problématiques relatives à leur
mission de service public.
Pour la création d'un SMUR fonctionnel
«
Il nous semble que le préfet a bien compris l'impérieuse nécessité de
créer un SMUR fonctionnel dans notre micro-région, a expliqué le Dr
Rocchi. Un Calendrier va donc être mis en place pour définir de manière
concrète les priorités, et envisager la création d'une telle unité dans
les plus brefs délais. Dans cette optique, une nouvelle réunion de
travail aura lieu à Bastia dans le courant de la semaine prochaine. Je
pense que nous pouvons être optimistes pour l'avenir. De fait, après
avoir pris l'avis de nos confrères, nous devrions de nouveau être
volontaires pour assurer les permanences de soins et les gardes
libérales.»